Le 13 décembre 2012 : allons dire aux patrons de la Branche postale : NON à la précarité généralisée, OUI à des salaires et des droits de haut niveau pour tous !
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Le patronat s’est quant à lui développé et organisé au fil des bouleversements qui ont conduit à l’ouverture totale de la branche à la concurrence. Pour atteindre ses objectifs financiers, il mise sur la multiplication des statuts et des conventions collectives pour entretenir la division entre salariés d’une même famille de métier, acheminement et distribution du courrier, colis et PNA, portage de presse, routage, éditique… et tirer les droits et garanties de tous vers le bas.
A l’instar de ce que porte le MEDEF dans les négociations interprofessionnelles actuelles dites « emplois compétitivité » (voir ci contre), le patronat de la branche défend la notion absurde de coût du travail afin de justifier les suppressions d’emplois dans un secteur à forte main d’œuvre où la masse salariale est une part importante pour les entreprises. Les salariés étant ainsi considérés comme la principale variable d’ajustement.
C’est ainsi que la précarité s’est développée dans toutes les entreprises de la branche.
Les dernières évolutions avec l’attribution par l’ARCEP d’une licence (courrier adressé), sur demande de La Poste, à ses deux filiales Médiapost et Neopress illustrent parfaitement la situation et la volonté du patronat postal.
Ainsi, le principal opérateur La Poste se dote d’un outil pour mettre en concurrence, sur une même activité, des salariés de son propre groupe disposant de droits et de garanties différents.
Le seul objectif étant de réaliser plus de profits : C’est cela le dumping social !